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3e Rencontre nationale des luttes de l’immigration

Vendredi 25 novembre 2011

lundi 14 novembre 2011, par Cécyle

Vendredi 25 novembre 2011 — 14 heures 30 à 19h
Descendants de l’immigration et situation internationale

L’immigration postcoloniale et ses enfants sont le résultat de la violence coloniale et impérialiste. Par de multiples moyens et avec de nouveaux discours celles-ci perdurent. Elles suscitent des résistances, des révoltes et des révolutions que nous avons à soutenir ici. De multiples campagnes idéologiques visent à nous éloigner de cette solidarité militante : discours sur l’allégeance, sur l’importation du conflit «  israélo-palestinien  », sur le soutien à la démocratie et aux révolutions arabes, etc.

L’impérialisme existe encore.
Les indépendances de la décennie 60 n’ont pas mis fin à l’exploitation coloniale qui s’est tout simplement fardé du nouvel habit du néocolonialisme. Le monde reste structuré par une division internationale inégale du travail de type colonial. L’écart scandaleux entre le Nord dominant et le Sud dominé ne cessent de s’accroître. Pour ce faire les pays impérialistes ont besoin de gouvernements qui leur sont inféodés. La françafrique est plus que jamais une réalité. Ce n’est que lorsque la révolte des peuples rend impossible le soutien qu’ils abandonnent ces marionnettes mais pour mieux tenter de les remplacer par de nouveaux figurants. Enfin ces dernières années se sont caractérisées par un nouveau cycle de guerres d’interventions coloniales et le soutien à l’État d’Israel n’a jamais faiblit. Quel rôle et quelles actions pour les organisations de l’immigration et de ses descendants dans le combat anticolonial et anti-impérialiste  ?

Les révolutions arabes et africaines et les tentatives d’instrumentalisation.
Les processus révolutionnaires qui se sont déployés et qui se déploient en Tunisie et en Egypte ont été un démenti vivant aux multiples campagnes idéologiques méprisantes et humiliantes concernant le monde arabe et africain : peuples non prêts à la démocratie, islam comme responsable du sous-développement, etc. Ils ont suscités une fierté légitime dans les quartiers populaires. Ils ont également fait peur aux puissances impérialistes les contraignant à changer de discours et de stratégie. Au niveau du discours ces révolutions sont présentées comme le «  1789 arabe  » alors qu’elles sont la reprise des révolutions anticoloniales inabouties.
Au niveau des stratégies ces puissances prétendent désormais soutenir ces révolutions soit pour les canaliser, soit pour justifier des guerres coloniales. Notre histoire nous a appris que jamais la libération ne peut venir de l’extérieur et bien sur en aucun cas des puissances impérialistes. Sur cet aspect également notre responsabilité est engagée et notre mobilisation nécessaire.

Le programme de cette journée est en ligne ici.