Accueil > Nos actions > Réunions publiques > Débat — « Lecture politique » de Penser à droite

Débat — « Lecture politique » de Penser à droite

mardi 16 octobre 2012, par Cécyle

La section LDH de l’EHESS vous invite à

« la lecture politique » de Penser à droite (Galilée, 2012)
d’Emmanuel Terray
(directeur d’études à l’Ehess)

par Edwy Plenel,
(co-fondateur et co-directeur de Mediapart)

Le 23 octobre 2012
de 13 heures à 15 heures au 96 boulevard Raspail en salle M. et D.Lombard

Le débat sera animé par André Burguière (directeur d‘études à l’Ehess)

Présentation de l’éditeur
La pensée de droite est diverse et changeante ; elle varie selon les courants entre lesquels elle se partage, selon les secteurs de la vie sociale où elle s’énonce, selon les interlocuteurs auxquels elle s’adresse. Elle présente parfois des incohérences, mais comme elle n’est jamais obligée de se constituer en système, ces incohérences passent très largement inaperçues.
Par-delà cette multiplicité de facettes différentes, il estcependant possible, telle est l’hypothèse de ce livre, d’identifierun socle commun, un faisceau d’axiomes qui, sans former unedoctrine unique, permet aux penseurs de droite d’appréhender les faits à travers les mêmes catégories et de les apprécier au regard des mêmes valeurs ; ainsi se préparent les conditions
d’une convergence face à l’adversaire. Ces axiomes sont passés en revue : ils ont nom réalisme, ordre, hiérarchie, autorité, patrie, morale. Ils impliquent une certaine conception de la nature humaine et de l’histoire, une certaine image des rapports entre l’individu, la société et l’Etat, et une certaine
idée de la politique. Enfin, ils organisent les relations que la pensée de droite entretient avec deux "voisins" de nature très différente, mais qui sont pour elle de la plus haute importance : d’un côté l’extrême droite, de l’autre l’Eglise catholique. Forte en la matière d’une longue expérience, la pensée de droite sait vivre avec ses contradictions. L’écart se creuse cependant entre
sa version libérale et sa version conservatrice, entre les exigences du système économique et social auquel elle adhère et son attachement à l’ordre établi. Pour l’instant, le clivage passe à l’intérieur de chacun des penseurs, mais il pourrait bientôt s’approfondir au point de les contraindre à choisir leur
camp.